FRANCIS PICABIA 1879-1953
Composition Mécanique, circa 1916-1917
Encre, lavis d'encre et rehauts de gouache sur papier
Cadre en bois sculpté et doré XVIIIe siècle, Italie
Cadre en bois sculpté et doré XVIIIe siècle, Italie
40 x 28 cm
71 x 60 cm (avec cadre)
71 x 60 cm (avec cadre)
This work will be included in the Catalogue Raisonné de l'Œuvre de Francis Picabia currently being prepared by the Comité Picabia. Notice of inclusion dated March 11, 2024.
Signé en bas à gauche : Picabia
Francis Picabia est un artiste surréaliste et est exposé à la galerie HELENE BAILLY MARCILHAC. Notre dessin appartient à la phase artistique « mécanique » de l’artiste de 1915 à...
Francis Picabia est un artiste surréaliste et est exposé à la galerie HELENE BAILLY MARCILHAC.
Notre dessin appartient à la phase artistique « mécanique » de l’artiste de 1915 à 1920. Appelés « mecanomorphiques » les dessins de cette période représentent des objets inanimés comme inspirés de manuels techniques ou de catalogues de pièces détachées. Ces dessins se rapprochent souvent d’état humain. Ces états pouvant être soulignés par le titre ou des inscriptions faisant allusion à des personnages connus de Picabia, absent ici. Arrivé à New-York en 1915 à la suite de son ami Marcel Duchamp, Francis Picabia produit une œuvre qui anticipe l’esthétique dada. Il met en scène les beautés plastiques de la machine et le travail de l’artiste avec la production sérielle de la machine. Dans sa revue 391, il publie des répliques de dessins industriels montrant des pièces mécaniques qu’il affuble de noms humains.
La période de production dans le style mécanique fut courte. Une caractéristique de sa carrière fut de changer souvent de manière et de sujet d’étude en passant d’un mouvement à un autre après quelques années. Il passa ainsi de l’impressionnisme au cubisme puis au fauvisme, à l’abstraction pour ensuite participer au courant Dada et au surréalisme. Il voulait remettre en question l’idée de l’association d’un artiste avec un seul mouvement. Son succès rapide lui permit d’avoir les moyens de se réinventer constamment en expérimentant différentes techniques. Notre dessin illustre dans la représentation d’un élément mécanique son détachement plein d’humour et de dérision propre à l’esprit dada sur le rôle de l’art et de l’artiste.
Notre dessin appartient à la phase artistique « mécanique » de l’artiste de 1915 à 1920. Appelés « mecanomorphiques » les dessins de cette période représentent des objets inanimés comme inspirés de manuels techniques ou de catalogues de pièces détachées. Ces dessins se rapprochent souvent d’état humain. Ces états pouvant être soulignés par le titre ou des inscriptions faisant allusion à des personnages connus de Picabia, absent ici. Arrivé à New-York en 1915 à la suite de son ami Marcel Duchamp, Francis Picabia produit une œuvre qui anticipe l’esthétique dada. Il met en scène les beautés plastiques de la machine et le travail de l’artiste avec la production sérielle de la machine. Dans sa revue 391, il publie des répliques de dessins industriels montrant des pièces mécaniques qu’il affuble de noms humains.
La période de production dans le style mécanique fut courte. Une caractéristique de sa carrière fut de changer souvent de manière et de sujet d’étude en passant d’un mouvement à un autre après quelques années. Il passa ainsi de l’impressionnisme au cubisme puis au fauvisme, à l’abstraction pour ensuite participer au courant Dada et au surréalisme. Il voulait remettre en question l’idée de l’association d’un artiste avec un seul mouvement. Son succès rapide lui permit d’avoir les moyens de se réinventer constamment en expérimentant différentes techniques. Notre dessin illustre dans la représentation d’un élément mécanique son détachement plein d’humour et de dérision propre à l’esprit dada sur le rôle de l’art et de l’artiste.