PABLO PICASSO 1881-1973
Trois Poissons, circa 1952
Pièce unique
Céramique peinte et émaillée
Céramique peinte et émaillée
32 x 38 cm
Certificat d'authenticité délivré par Madame Paloma Ruiz-Picasso et Madame Diana Widmaier-Ruiz-Picasso, en date du 17 octobre 2024.
Estampillé au revers : Madoura Plein Feu
Réalisée en 1952, cette céramique en faïence de Pablo Picasso, représentant trois poissons stylisés sur un plat ovale, illustre une période essentielle de son parcours artistique. L’œuvre, peinte dans des...
Réalisée en 1952, cette céramique en faïence de Pablo Picasso, représentant trois poissons stylisés sur un plat ovale, illustre une période essentielle de son parcours artistique.
L’œuvre, peinte dans des tons vifs de bleu, rose,rouge et brique sur un fond blanc est entourée d’un large bord émaillé aux nuances rouges profondes. Chaque poisson, simplifié à l’extrême, est animé par des motifs géométriques et un regard expressif, traduisant la liberté graphique que l’artiste trouvait dans ce médium. C’est à Vallauris, dans le sud de la France, que Picasso découvre l’univers de la céramique à la fin des années 1940.
À la suite d’une visite à la foire potière locale en 1946, il fait la rencontre de Suzanne et Georges Ramié, fondateurs de l’atelier Madoura. Ce lieu devient dès lors un espace d’expérimentation, où l’artiste explore sans contrainte les potentialités de l’argile. Il y passera plus de deux décennies à créer. Dans cette approche, il ne cherche pas à décorer des objets, mais à les transformer en œuvres à part entière. Il détourne les techniques traditionnelles du tournage, du moulage et de l’émaillage pour développer un langage personnel, nourri d’influences antiques, méditerranéennes et populaires.
La faïence devient pour lui un support de dessin, de peinture et de sculpture, réunis en une seule et même surface. Le motif du poisson, récurrent dans son œuvre, évoque la mer, la mythologie, mais aussi l’abondance et la liberté. Le travail mené à Madoura dépasse la frontière entre art et artisanat. Chaque pièce, bien que façonnée à partir de techniques ancestrales, porte la marque de l’invention et de la spontanéité. L’atelier offre à Picasso une matière vivante, malléable, qui répond à ses gestes immédiats et lui permet de se libérer des contraintes du cadre et du format. Le plat devient alors un lieu d’expression totale, où le motif n’est plus un simple ornement mais une véritable extension de la pensée créative. Cette œuvre est un parfait témoignage de la capacité de Picasso à renouveler son art à travers des supports inattendus.
L’œuvre, peinte dans des tons vifs de bleu, rose,rouge et brique sur un fond blanc est entourée d’un large bord émaillé aux nuances rouges profondes. Chaque poisson, simplifié à l’extrême, est animé par des motifs géométriques et un regard expressif, traduisant la liberté graphique que l’artiste trouvait dans ce médium. C’est à Vallauris, dans le sud de la France, que Picasso découvre l’univers de la céramique à la fin des années 1940.
À la suite d’une visite à la foire potière locale en 1946, il fait la rencontre de Suzanne et Georges Ramié, fondateurs de l’atelier Madoura. Ce lieu devient dès lors un espace d’expérimentation, où l’artiste explore sans contrainte les potentialités de l’argile. Il y passera plus de deux décennies à créer. Dans cette approche, il ne cherche pas à décorer des objets, mais à les transformer en œuvres à part entière. Il détourne les techniques traditionnelles du tournage, du moulage et de l’émaillage pour développer un langage personnel, nourri d’influences antiques, méditerranéennes et populaires.
La faïence devient pour lui un support de dessin, de peinture et de sculpture, réunis en une seule et même surface. Le motif du poisson, récurrent dans son œuvre, évoque la mer, la mythologie, mais aussi l’abondance et la liberté. Le travail mené à Madoura dépasse la frontière entre art et artisanat. Chaque pièce, bien que façonnée à partir de techniques ancestrales, porte la marque de l’invention et de la spontanéité. L’atelier offre à Picasso une matière vivante, malléable, qui répond à ses gestes immédiats et lui permet de se libérer des contraintes du cadre et du format. Le plat devient alors un lieu d’expression totale, où le motif n’est plus un simple ornement mais une véritable extension de la pensée créative. Cette œuvre est un parfait témoignage de la capacité de Picasso à renouveler son art à travers des supports inattendus.
Provenance
Collection privée Suisse.Vente Piguet, juin 2025.
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